Mayence Fernand

Dates: 10 août 1879 - 23 novembre 1959

Lieux: Jumet - Louvain

Sommaire

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Références externes

Publié le : 19 décembre 2024Catégories : Biographie

Éléments biographiques

1898 Diplôme de Candidat en Philosophie et Lettres, groupe Philologie classique au Collège Notre-Dame de la Paix à Namur
1901 Diplôme de Docteur en Philosophie et Lettres, groupe Philologie classique à l’Université catholique de Louvain avec une thèse sur l’agriculture dans l’Egypte romaine d’après les papyrus
1901–1903 Séjours à Berlin, Paris et Halle en qualité de boursier du concours interuniversitaire
1904–1907Membre étranger de l’École française d’Athènes où il a participé aux fouilles de Délos
1907 Chargé de cours (Archéologie romaine) à l’Université catholique de Louvain
1909 Professeur extraordinaire à l’Université catholique de Louvain
1911 Professeur ordinaire à l’Université catholique de Louvain
1912 Chargé de cours (Art de la Grèce antique) à l’Institut supérieur d’histoire de l’art et d’archéologie de Bruxelles
1913 Membre-secrétaire de la Commission de surveillance et du Comité de la Ière Section des Musées royaux du Cinquantenaire et création d’un musée d’archéologie classique à l’Université catholique de Louvain
1914 Mariage avec Marie-Ange Schicks
1920 Chevalier dans l’Ordre de Leopold et Officier de l’instruction Publique de France
1922 Conservateur à titre personnel aux Musées royaux du Cinquantenaire
1923 Conservateur-adjoint aux Musées royaux du Cinquantenaire
1924 Secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences Morales et Politiques
1928–1937 Chargé d’une mission archéologique à Apamée par le Fonds National de la Recherche Scientifique
1929 Conservateur aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire
1931 Commandeur de l’Ordre du Phénix de Grèce
1933 Commandeur de l’Ordre de la Couronne
1938 Conservateur délégué aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire et élu Membre correspondant de l’Académie Royale de Belgique (Classe des Lettres et des Sciences Morales et Politiques)
1939 Commandeur dans l’Ordre de Leopold avec lisères d’or
1944 Membre de l’Académie royale de Belgique et retraite aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire
1949 Retraite à l’Université catholique de Louvain comme professeur émérite
1952 Président de l’Académie royale de Belgique

Présentation analytique

Fernand Mayence était un philologue et archéologue à la carrière assez riche, à la fois en tant que professeur d’université et conservateur de musée. Il est surtout connu pour ses fouilles à Apamée en Syrie et ses publications contre l’occupation prussienne pendant la Première Guerre mondiale (Mayence 1916; 1919; 1926a-b; 1929e; 1955; 1958). Cependant, une grande partie de son héritage provient de ses activités éducatives, contribuant à promouvoir un accès plus large à l’enseignement sur le passé notamment via des méthodes pédagogiques innovantes utilisant des objets et des images.

Formation

Fils cadet d’une famille industrielle catholique installée à Jumet, Mayence a bénéficié d’une bonne éducation ainsi que d’une liberté dans le choix de sa carrière. Après avoir terminé sa première année à l’Université Notre-Dame de la Paix à Namur, une institution jésuite proposant des cours avancés en philosophie et lettres, il a poursuivi ses études en philologie classique à l’Université catholique de Louvain. Il a comme mentor le latiniste Edmond Remy (Mayence 1939d), qui orientera Mayence vers des recherches interdisciplinaires, dépassant les approches uniquement centrées sur les sources écrites. Mayence le décrit lui-même comme une figure paternelle[1], et les deux hommes partageaient une vision commune de l’avenir de l’éducation belge. Pouvoir effectuer des études avancées loin de chez lui était alors un luxe, rendu possible pour Mayence grâce au soutien financier de son frère Léon[2]. De cette manière, Mayence a pu se consacrer à une thèse doctorale, qui portait sur l’agriculture dans l’Égypte romaine en utilisant des sources papyrologiques. La qualité de cette recherche lui a permis d’obtenir une précieuse bourse de voyage pour 1902-1903, qu’il a utilisée pour se former davantage à Berlin, Paris et Halle dans les domaines de l’histoire de l’art antique, de l’archéologie et de la papyrologie. Ces disciplines n’avaient pas encore pleinement pris leur essor en Belgique mais jouissaient déjà de solides traditions en France et en Allemagne (Mayence 1904a). Son séjour à Paris sous la supervision d’Edmond Pottier et de Maxime Collignon lui a offert une autre opportunité de formation, cette fois en tant que membre étranger de l’École française d’Athènes, où il est arrivé en janvier 1904. À l’École française, il a travaillé aux côtés de collègues tels que Marcel Bulard et Waldemar Deonna et étudié les vestiges matériels de la Grèce antique à travers les fouilles et l’analyse des collections. Pour son mémoire, Mayence s’est concentré sur une collection d’environ 850 réchauds déliens qu’il a décrits et analysés en tenant compte de leur forme, de leur décoration, de leur utilisation et de leur mention dans les textes anciens, conciliant ainsi sa formation philologique et archéologique (Mayence 1905a).

Professeur

Mayence séjourne à l’École française d’Athènes jusqu’à l’automne 1907, une année de plus que la coutume pour les membres étrangers, puis rentre en Belgique pour occuper un nouveau poste dans son alma mater, l’Université catholique de Louvain. Déjà en 1905, son mentor Edmond Remy avait plaidé en sa faveur auprès du recteur, dans sa proposition de créer un nouveau cours sur l’art et l’archéologie de l’antiquité[3]. En 1907, le recteur accepte de l’engager comme chargé de cours et Mayence commence par enseigner les institutions romaines[4] (Stevens 2017, p. 30-31). Il faudra attendre encore cinq ans pour que les cours d’archéologie et d’histoire de l’art que Mayence et Remy rêvaient d’enseigner soient officiellement intégrés au curriculum. Le nouveau cours d’archéologie et d’histoire de l’art que Mayence a contribué à créer est le résultat d’une réelle collaboration interdisciplinaire entre Mayence et deux collègues proches : René Maere, qui pouvait offrir des cours sur l’iconographie et l’archéologie chrétienne, et Raymond Lemaire, qui était un expert en architecture[5] (Lavalleye 1969). Mayence dispensait des cours de sculpture classique, d’architecture et de céramique. En 1942, ce cours général est déployé en un institut d’archéologie et d’histoire de l’art.

Avant même que ce cours ne soit formellement inscrit au programme, Mayence avait déjà créé le cadre permettant à ses étudiants d’acquérir une formation pratique. Il proposait une option en archéologie classique qui reposait notamment sur des supports pédagogiques tels que des plaques de verre représentant des objets conservés à l’étranger et qu’il pouvait ainsi projeter lors de ses cours[6]. C’est également à ce stade qu’il commença à élaborer des plans pour la création d’un musée universitaire dans lequel pourraient être exposés des objets authentiques et des moulages en plâtre, afin d’illustrer ses cours et permettre aux étudiants d’interagir avec le passé d’une manière différente (Van den Driessche 2016). L’accent pédagogique mis par Mayence sur l’image et la matérialité des objets montrait à ses étudiants l’importance d’étudier le passé à travers plusieurs sources. Cela eut un impact profond sur ces derniers qui notèrent le démarche comme étant particulièrement inspirante[7] (De Ruyt 1959). Mayence prit sa retraite en 1949, devenant professeur émérite.

Outre son travail à l’Université catholique de Louvain, Mayence enseigna également des cours à l’École supérieure de jeunes filles à Bruxelles, qu’il soutint dans sa fondation en 1919 par Marie Haps[8]. En tant que père de quatre filles et mari d’une enseignante, il comprenait l’importance de l’éducation pour tous.

Conservateur

Une autre manière par laquelle Mayence souhaitait démocratiser l’accès à l’éducation était par le biais du travail muséal. Pendant une grande partie de sa carrière, Mayence a exercé deux professions simultanément, agissant en tant que professeur à Louvain tout en étant également conservateur aux Musées royaux du Cinquantenaire  à Bruxelles.

Travaillant sur des papyrus conservés dans les collections de musées en tant que doctorant, il a eu l’occasion de passer du temps dans les coulisses de la conservation des collections. Bien que la collaboration n’ait pas été facile, les Musées royaux du Cinquantenaire ayant refusé la demande de prêt des papyrus à la bibliothèque universitaire, obligeant Mayence à faire des allers-retours entre Louvain et Bruxelles chaque jour, cela a clairement suscité son intérêt[9]. Dans les années qui ont suivi, il a pu acquérir une vaste expérience de travail avec les collections de musées. D’abord, lors de son année en tant que boursier de voyage, Mayence a pu étudier sous la direction de plusieurs conservateurs-chercheurs de renom de l’époque. En témoigne son engagement avec Reinhard Kekulé et Hermann Winnefeld au Musée de Berlin et Edmond Pottier au Louvre. Lors de sa dernière année passée à Athènes et en Égypte, il pensait déjà comme un conservateur, achetant des artefacts à des antiquaires dans le but d’enrichir les collections belges[10].

Il alla au bout de ses ambitions en devenant conservateur à l’Université de Louvain, où sa collection pédagogique d’objets archéologiques  servit de base à la création du Musée d’Archéologie Classique, mais aussi à Bruxelles aux Musées royaux du Cinquantenaire  (plus tard le Musée Royal d’Art et d’Histoire). Son engagement à Bruxelles a débuté avec le départ d’un des mentors de Mayence, l’archéologue et historien Franz Cumont (Mayence 1956). Mayence a été nommé membre du comité du département d’antiquités où il a assisté Jean De Mot. À la mort de De Mot, Mayence a pris la tête du département, reprenant le travail intensif de De Mot sur le Corpus Vasorum Antiquorum et publiant trois volumes sur les céramiques conservées à Bruxelles (Mayence 1927; Mayence et Verhoogen 1937; 1949).

Outre l’acquisition d’objets pour le musée, Mayence était également impliqué dans des activités de sensibilisation, soutenant les efforts éducatifs croissants du musée en donnant des visites guidées du musée et en menant des groupes de visiteurs à l’étranger, notamment en Grèce[11]. Il a également travaillé dur pour s’assurer que les expositions d’antiquités dans le musée soient attrayantes pour un large public et incarnent quelque chose des cultures dont provenaient ces collections. L’exemple le plus marquant fut son travail sur la galerie d’Apamée, inaugurée en 1933[12] (Mayence 1933a). Dans cette salle, il fit reconstruire une partie du portique d’Apamée qui, avec la grande mosaïque de la chasse, évoquait la grandeur monumentale du site. Il développa également plusieurs brochures pour accompagner l’exposition, guidant les visiteurs dans leur rencontre avec les artefacts syriens[13]. Mayence a également rédigé plusieurs publications scientifiques sur les collections qui étaient sous sa responsabilité, principalement des récipients en céramique mais aussi des figurines en terre cuite, des bronzes et des statues (Mayence 1913; 1929d; 1930a; 1930d; 1946a).

Ses collections ont rencontré beaucoup de malchance. Après que les collections universitaires aient été endommagées par le feu pendant la Première Guerre mondiale, Mayence a développé une nouvelle exposition publique dans les salles universitaires qui a été inaugurée en 1927 avec plusieurs nouveaux ajouts envoyés d’Allemagne en compensation des dommages de guerre. Les bonnes relations de Mayence avec la Grèce ont également conduit à un don de moulages en plâtre, dont la pièce maîtresse est un moulage d’une statue de Thémis (Mayence 1930b). Cependant, en 1944, les collections ont subi un nouveau coup dur : les bombardements alliés sur la ville ont endommagé une grande partie de la salle. Deux ans plus tard, le musée de Bruxelles a été touché par un important incendie, détruisant plusieurs pièces, dont celles d’Apamée, ce qui nécessita une reconstruction complète de l’une des galeries d’antiquités du musée.

Archéologue

La plupart des pièces de grande valeur de la collection d’antiquités gréco-romaines du musée a été acquise grâce aux efforts archéologiques de Mayence, notamment les fouilles qu’il a entreprises à Apamée en Syrie entre 1930 et 1937. Cependant, les fouilles d’Apamée ne furent pas sa première expérience sur le terrain. Déjà pendant son séjour à l’École française d’Athènes, Mayence a travaillé en tant que superviseur pour les fouilles de Délos (Chatelain 1906; 1908; Holleaux 1904; 1907; 1908), un rôle normalement réservé aux membres français (Viviers 1996, p. 179-180). Ses compétences ont été remarquées par le directeur de l’École française de l’époque, Maurice Holleaux, qui a demandé qu’il soit autorisé à servir une année supplémentaire en tant que membre étranger, car il était devenu un élément essentiel de l’équipe[14]. Les Belges ayant une expérience d’archéologue de terrain étaient rares à cette époque et le travail de Mayence à Délos lui a valu d’être recruté par Jean Capart en 1907 pour servir de superviseur à Héliopolis en Égypte, où des fouilles étaient financées par le Baron Empain (Bruffaerts & Bruwier 1996).

Malgré une longue interruption de ses travaux sur le terrain après la double saison en Égypte en 1907, sa réputation est restée intacte. Lorsqu’une possibilité s’est présentée pour une fouille belge à long terme à l’étranger, Franz Cumont l’a recommandé comme directeur du projet[15]. C’est ainsi qu’en octobre 1928, Mayence entreprit une mission exploratoire à Apamée, puis revint deux ans plus tard pour entreprendre une saison complète de fouilles en étroite collaboration avec l’architecte Henry Lacoste, qui l’aida à reconstruire la ville hellénistique. Avec Franz Cumont, Jean Capart, Joseph Bidez et Henri Pirenne, il a milité pour obtenir un permis de fouille permettant l’exportation extensive des découvertes, ce qui a permis d’importer en Belgique une série de mosaïques décoratives, de statues et de sarcophages[16] (Halleux & Xhayet 2007, p. 69). Au total, il a dirigé six saisons, avant que sa santé ne l’empêche de faire des voyages fatigants. Durant cette période, ses publications sont dominées par les rapports de fouilles du site et les analyses des découvertes les plus impressionnantes (Mayence 1929a-c; 1930c; 1931a-d; 1932a-c; 1933b; 1935a-b; 1936a-b; 1938; 1939a-c; 1940; 1946). Ses articles proposent une analyse des productions artistiques et architecturales d’Apamée, tout en référant à des textes contemporains de cette période. Pour lui, l’archéologie n’est pas l’étude des sources monumentales en opposition aux sources écrites, mais plutôt une discipline qui va de pair avec l’histoire. Les deux exigent une rigueur scientifique, car une confiance excessive dans la tradition littéraire est aussi susceptible de déformer le passé qu’une approche trop imaginative de l’archéologie.

Les travaux de Mayence en tant que professeur, conservateur et archéologue s’inscrivent tous dans une même mission : aider un public aussi large que possible à comprendre les dynamiques du passé, à y participer et à identifier des liens avec leur propre vie. Il a vécu à une époque où l’accès croissant à l’éducation et aux voyages signifiait que les sites et les collections archéologiques devenaient progressivement mieux connus du grand public. Dans un article de 1945, Mayence décrit son engagement envers l’archéologie et l’histoire de l’art, des disciplines à travers lesquelles il estime avoir non seulement éclairé le passé, mais aussi capturé l’imagination du public grâce à leur capacité à « combiner la connaissance objective et l’impression subjective » (Mayence 1945, p. 126).

Pour Mayence, l’archéologie et l’histoire de l’art constituaient un ensemble. Les deux approches se concentrent sur la reconstruction du passé à partir de vestiges matériels, sur leur illustration, mais aussi leur matérialité qui peuvent être vue et touchée. Il rejette l’affirmation selon laquelle l’histoire de l’art se préoccupe uniquement des « témoins du passé ayant une valeur artistique », car il soutient que même « un tesson de vase primitif ou un mauvais bas-relief de la décadence ont leur place tout indiquée dans l’étude de l’évolution d’un style » (Mayence 1945, p. 126). Il plaide en faveur d’une conciliation entre archéologues et historiens de l’art, dans laquelle « ceux-ci ne doivent pas être seulement des esthètes sensibles à la beauté des formes et des couleurs; ils doivent être aussi des historiens; et ceux-là, à la connaissance objective et historique des sources qu’ils étudient, doivent allier le sens du beau et la finesse du goût » (Mayence 1945, p. 127).

 

Annelies Van de Ven

[1] ML, FM, 18, 287, Lettre de Litsa Convert à Fernand Mayence, 1909.

[2] ML, FM, 43, 18, Lettre de Léon Mayence à Fernand Mayence, 9 novembre 1899.

[3] AUCL, BE A4006, CO 003, 53, Proposition pour la création d’un cours d’Art et Archéologie de l’Antiquité présenté par Edmond Remy, 17 juin 1905.

[4] ML, Stevens, Lettre de Fernand Mayence à Albert Moret, 27 septembre 1907.

[5] AUCL, BE A4006, CO 003, 96, Projet de licence en Art et Archéologie présenté par MM Mayence, Maere, Lemaire, De Wulf.

[6] AUCL, BE A4006, CO 003, 84, Comptes pour le Musée et liés à l’organisation des conférences d’archéologie classique, 1909-1913.

[7] ML, FM, 23, 7, Lettre de Irene Snieders  à Fernand Mayence, 22 juillet 1920; ML, FM, 23, 44, Lettre de Gaby Passelecq  à Fernand Mayence, 19 décembre 1921.

[8] ML, FM, 44, Dossier Marie Haps.

[9] ML, FM, 23, 2, Lettre de Edmond Remy à Fernand Mayence, 24 novembre 1901.

[10] ML, FM, 4, 10, Journal de voyage avec des brouillons des lettres écrites en Egypte, 1907.

[11] ML, FM, 22, 38, Livret « En croisière dans les eaux grecques et aux sites classiques de l’Hellade, août–septembre 1929 » de Georges Licope.

[12] AUCL, BE A4006, FI 016, 200-210, Dossier inauguration de la Salle d’Apamée.

[13] ML, FM, 20, 19, Article « Les fouilles d’Apamée. Visite aux musées royaux d’art et d’histoire de Bruxelles » dans Alumni, 1939; AUCL, BE A4006, FI 016, 109, Guide muséal « La Salle d’Apamée aux musées royaux d’art et d’histoire à Bruxelles ».

[14] AUCL, BE A4006, CO 003, 53bis, Lettre de Maurice Holleaux à Baron de Groote, 20 mars 1905.

[15] ML, FM, 9, 15, Lettre de Franz Cumont à Fernand Mayence, 06 juillet 1928.

[16] AB, CP1227, Lettre de Henri Seyrig à Franz Cumont, 20 décembre 1929; ML, FM, 11, 340, Accord concernant les fouilles archéologiques de Kal’at el Moudiq Apamee, 11 mars 1930; ML, FM, 12, 239, Liste de partage des trouvailles des fouilles d’Apamée 1930-1931, 28 octobre 1932.

Bibliographie de l’auteur

Mayence 1901 = Les papyrus égyptiens, Le Musée Belge 5, p. 319–333.
Mayence 1902a = Les papyrus égyptiens, Le Musée Belge 6, p. 59–72.
Mayence 1902b = Le Colonat dans l’Égypte romaine, Le Musée Belge 6, p. 88–93.
Mayence 1903 = Note papyrologique, Revue d’histoire ecclésiastique 4, p. 231–240.
Mayence 1904a = L’importance des études archéologiques, Annuaire du Cercle pédagogique des professeurs de l’enseignement moyen sortis de l’Université de Louvain 3, p. 11–15.
Mayence 1904b = Papyrus inédit de la Bibliothèque royale de Bruxelles, Le Musée Belge 8, p. 101–117.
Mayence 1905a = Fouilles de Délos, exécutées aux frais de M. le Duc de Loubat. Les réchauds en terre-cuite, Bulletin de Correspondance Hellénique 29, p. 373–404.
Mayence 1905b = Note sur le papyrus Amherst II, CLIII, Bulletin de Correspondance Hellénique 29, p. 142–144.
Mayence 1907 = Remarques sur quelques statues découvertes à Délos, Bulletin de Correspondance Hellénique 31, p. 389–419.
Mayence 1911 = Les fouilles de Koptos, Bulletin bibliographique et pédagogique du Musée Belge 15, p. 241–243.
Mayence 1913 = Fragments de loutrophores attiques à sujets funéraires, Mélanges Holleaux, recueil de mémoires concernant l’antiquité grecque, Paris, p. 133–143.
Mayence 1914 = Vitruve et la maison grecque, Mélanges Charles Moeller, Louvain, p. 31–36.
Mayence 1916 = L’armée allemande à Louvain et le Livre Blanc, Louvain.
Mayence 1919 = La correspondance de S.E. le Cardinal Mercier avec le gouvernement général allemand pendant l’occupation 1914–1918, Bruxelles.
Mayence 1927 = Corpus Vasorum Antiquorum, Belgique : Bruxelles, Musées Royaux du Cinquantenaire, fasc. 1, Paris.
Mayence 1928a = La légende des Francs-Tireurs de Louvain. Réponse au mémoire de M. le professeur Meurer de l’Université de Warzburg. Louvain.
Mayence 1928b = The blame for the sack of Louvain, Current History 28, p. 556–572.
Mayence 1929a = Mission archéologique à Apamée de Syrie, Annuaire du Cercle pédagogique des professeurs de l’enseignement moyen sortis de l’Université de Louvain, 27.13, p. 9–11.
Mayence 1929b = Les ruines d’Apamée de Syrie, Bulletin des Musées Royaux d’Art et d’Histoire, p. 50–53.
Mayence 1929c = Mission archéologique aux ruines d’Apamée en Syrie, Le Flambeau 12, p. 272–283.
Mayence 1929d = Statuette en bronze d’égéenne, Bulletin des Musées Royaux d’Art et d’Histoire, p. 95–96.
Mayence 1929e = Aufruf an alle Deutschen, die guten Willens sind, Allgemeine Rundschau 26, p. 720–721.
Mayence 1930a = Statuette d’Eros en terre-cuite, Bulletin des Musées Royaux d’Art et d’Histoire, p. 92–94.
Mayence 1930b = Hommage de reconnaissance de l’Université de Louvain à la Grèce. Discours prononcé à l’occasion de l’inauguration de la statue de Thémis et de la collection de moulages d’œuvres d’art antique, Louvain.
Mayence 1930c = Une mission belge en Syrie, Revue des Questions Scientifique 5, 22, p. 17–22.
Mayence 1930d = Un buste d’affranchi romain, Mélanges Paul Thomas, Bruges, p. 524–528.
Mayence 1931a = La première campagne de fouilles belges à Apamée en Syrie, Bulletin des Musées Royaux d’Art et d’Histoire, p. 23–26.
Mayence 1931b = Fouilles belges à Apamée, Revue archéologique Syrienne 2, p. 83–86.
Mayence 1931c = Apamée, a Roman provincial town, Illustrated London News 182, p. 424–428.
Mayence 1931d = Les fouilles d’Apamée, Bulletin des Alumni 3, 1, p. 1–6.
Mayence 1932a = Les fouilles belges à Apamée, Comptes rendus de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, p. 124–128.
Mayence 1932b = La deuxième campagne de fouilles belges à Apamée, Bulletin des Musées Royaux d’Art et d’Histoire, p. 42–46.
Mayence 1932c = Les fouilles d’Apamée, L’Antiquité Classique, p. 232–242.
Mayence 1933a = La salle d’Apamée, Bulletin des Musées royaux d’art et d’histoire, p. 50–57.
Mayence 1933b = La troisième campagne de fouilles belges à Apamée, Bulletin des Musées Royaux d’Art et d’Histoire, p. 1–7.
Mayence 1935a = La quatrième campagne de fouilles belges à Apamée, Bulletin des Musées Royaux d’Art et d’Histoire, p. 1–10.
Mayence 1935b = La quatrième campagne de fouilles belges à Apamée, L’Antiquité Classique, p. 199–204.
Mayence 1936a = La cinquième campagne de fouilles belges à Apamée, Bulletin des Musées Royaux d’Art et d’Histoire, p. 1–13.
Mayence 1936b = La cinquième campagne de fouilles belges à Apamée, L’Antiquité Classique, p. 405–411.
Mayence & Verhoogen 1937 = Corpus Vasorum Antiquorum, Belgique : Bruxelles, Musées Royaux du Cinquantenaire, Fasc. 2, Paris.
Mayence 1938 = La sixième campagne de fouilles belges à Apamée, Bulletin des Musées Royaux d’Art et d’Histoire, p. 98–114.
Mayence 1939a = La sixième campagne de fouilles belges à Apamée, L’Antiquité Classique, p. 201–211.
Mayence 1939b = Les fouilles d’Apamée : Mise au point des travaux exécutés jusqu’ici et des principaux résultats obtenus, Comptes rendus de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres 5.25, p. 328–344.
Mayence 1939c = Les fouilles d’Apamée. Visite aux musées royaux d’art et d’histoire de Bruxelles, Revue du Cercle des Alumni de la Fondation Universitaire, p. 189.
Mayence 1939d = Le Chanoine Remy. In Memoriam. Éloge académique prononcé aux Halles Universitaires de Louvain Le 6 Juillet 1939‎, Louvain.
Mayence 1940 = Scavi recenti in Apamea di Siria, Orme di Roma nel mondo 2, p. 3–21.
Mayence 1945 = Archéologie, Art et Histoire, Bulletin de l’Académie Royale de Belgique, Classe des lettres et des sciences morales et politiques 5.31, p. 109–129.
Mayence 1946a = Un vase chypriote à figure humaine, Bulletin de Correspondance Hellénique 70, p. 369–373.
Mayence 1946b = Une inscription funéraire d’Apamée, Muséon 59, p. 421–424.
Mayence 1947 = Le centenaire de l’Ecole française d’Athènes, L’Antiquité Classique 16.2, p. 345–351.
Mayence & Verhoogen 1949 = Corpus Vasorum Antiquorum, Belgique : Bruxelles, Musées Royaux du Cinquantenaire, Fasc. 3, Paris.
Mayence 1952 = À propos de Troie, Bulletin de l’Académie Royale de Belgique, Classe des lettres et des sciences morales et politiques 5.38, p. 260–270.
Mayence 1953 = L’œuvre de Mlle Claire Preaux, Revue du Cercle des Alumni de la Fondation Universitaire 22, p. 140–145.
Mayence 1955 = La falsification des sources relatives à la question des prétendus Francs-Tireurs à Louvain, en août 1914, Bulletin de l’Académie Royale de Belgique, Classe des lettres et des sciences morales et politiques 5.41, p. 155–171.
Mayence 1956 = Hommage à la mémoire de Franz Cumont à l’occasion de la remise de son buste à la Classe, Bulletin de l’Académie Royale de Belgique, Classe des lettres et des sciences morales et politiques 5.42, p. 363–377.
Mayence 1958 = Der Fall Löwen und das Weissbuch, Bulletin de l’Académie Royale de Belgique, Classe des lettres et des sciences morales et politiques 5.44, p. 143–147.

Bibliographie sur l’auteur

Bonnet 1997 = C. Bonnet, La correspondance scientifique de Franz Cumont conservée à l’Academia Belgica, Bruxelles.

Bruffaerts & Bruwier 2010 = J.-M. Bruffaerts & M.-C. Bruwier, Les fouilles archéologiques belges à Héliopolis, in Héliopolis, Brussels, p. 35–41.

Brulet & Hackens 1997 = R. Brulet (éd.) & T. Hackens, Le département d’archéologie et d’histoire de l’art de l’Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, Revue des archéologues et historiens d’art de Louvain Supplément 29.

Chatelain 1906. = É. Chatelain, Rapport sur les travaux des Écoles françaises d’Athènes et de Rome pendant les années 1904–1905, lu dans la séance du 17 août 1906, Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres 50.6, p. 369–386.

Chatelain 1908 = É. Chatelain, Rapport sur les travaux des Écoles françaises d’Athènes et de Rome pendant les années 1906–1907, fait au nom de la Commission de ces Écoles, lu dans la séance du 24 avril 1908, Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres 52.4, p. 288–305.

Conrardy 1934 = J. Conrardy, Interview de Fernand Mayence à l’occasion des fouilles d’Apamée, Le Vingtième, 14 octobre 1934.

Danckers & Van den Driessche 2022 = J. Danckers & B. Van den Driessche, Boegbeeld in de Kelder: Een geschiedenis van de archeologische collectie van de KULeuven, Leuven.

De Ruyt 1959 = F. De Ruyt, M. Fernand Mayence, Professeur émérite de la faculté de Philosophie et Lettres, 1879–1959, Annuaire de l’Université catholique de Louvain 3, p. 239–252.

De Visscher & De Ruyt 1963 = F. De Visscher & F. De Ruyt, Notice sur Fernand Mayence, Annuaire de l’Académie Royale de Belgique (Classe des Beaux-Arts) 129, p. 177–190

Druart & Van den Driessche 2002 = E. Druart & B. Van den Driessche, Collections antiques : Florilège, Louvain-la-Neuve.

Druart & Van den Driessche 2019 = E. Druart & B. Van den Driessche, La Collection des Moulages de l’UCLouvain, Louvain-la-Neuve.

HalleuxXhayet 2007 = R. Halleux & G. Xhayet, La liberté de chercher: Histoire du Fonds national belge de la recherche scientifique, Liège.

Holleaux 1904 = M. Holleaux, Rapport sur les travaux exécutés dans l’île de Délos par l’École française d’Athènes pendant l’année 1904, Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres 48.6, p. 726–748.

Holleaux 1907 = M. Holleaux, Rapport sur les travaux exécutés dans l’île de Délos par l’École française d’Athènes pendant l’année 1906, Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres 51.6, p. 335–371.

Holleaux 1908 = M. Holleaux, Rapport sur les travaux exécutés dans l’île de Délos par l’École française d’Athènes pendant l’année 1907, Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres 52.3, p. 162–187.

Lavachery 1944 = H. Lavachery, Fernand Mayence, Conservateur délégué des Musées Royaux d’Art et d’Histoire (1920–1944), Bulletin des Musées royaux d’art et d’histoire 3.5-6, p. 140–141.

Lavalleye 1969 = J. Lavalleye, L’Institut Supérieur d’ Archéologie et d’Histoire de l’Art de l’Université catholique de Louvain : Histoire et témoignage, Revue des archéologues et historiens d’art de Louvain 2, p. 7–38.

Stevens 1978 = A. Stevens, Fernand Mayence. Apamée, 1930, première campagne, Revue des archéologues et historiens d’art de Louvain 11, p. 45–72.

Stevens 2017 = A. Stevens, Fernand Mayence à l’Ecole française d’Athènes : Lettres à Albert Moret, 1904-1907, Louvain.

Van den Driessche 1996 = B. Van den Driessche, Histoire des collections, Courrier du Passant 51, p. 4–16.

Van den Driessche 1999 = B. Van den Driessche, Entre Grèce et Syrie – Fernand Mayence, Courrier du Passant 60.

Van den Driessche 2016 = B. Van den Driessche, Fernand Mayence et les moulages en Belgique : un musée universitaire (1927) et une reconstitution architecturale spectaculaire (1933), In Situ 28, p. 1–15.

Verhoogen 1976 = V. Verhoogen, Fernand Mayence, Biographie Nationale 39(2), p. 677–683.

Viviers 1996 = D. Viviers, Un enjeu de politique scientifique: la Section étrangère de l’École française d’Athènes, Bulletin de correspondance hellénique 120.1, p. 173–190.

Sources d’archives

Musée L, Louvain-la-Neuve (ML)
Fonds Mayence (FM)
1864–1979 Avant le musée de LLN
Copies des archives familiales de André Stevens (Stevens)
Service des Archives de l’Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve (AUCL, BE A4006)
Fonds Mayence (FI 416)
Enseignement et affaires étudiantes facultés-écoles, Philosophie, arts, lettres, langues, psychologie, Faculté de Philosophie et Lettres (FLTR), Archives rectorales antérieures à 1914, Classées par Mgr Ladeuze pendant la guerre (CO 003)
Musées royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles (MRAH)
Archives du département des antiquités
Ecole française d’Athènes, Athènes (EFA)
Archives de Délos (DELOS)
Archives des Activités scientifiques (7 ADM)
Album des Membres (N580)
Academia Belgica, Rome (AB)
Archives de Franz Cumont (CP)

Documents iconographiques

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